Le Tour d’Esch-sur-Alzette

Magasins juifs dans la Rue de l’Alzette

Lisez des information ci-dessus.

Les Juifs d'Esch étaient pleinement assimilés et intégrés dans la grande société luxembourgeoise. Il n'y avait pas de quartiers ou de rues réservés uniquement aux Juifs. Les enfants allaient librement à l'école publique et étaient exemptés de la religion catholique.

La rue de l’Alzette comprend de belles maisons patriciennes, dont certaines avec des jardinets ; entre celles-ci viennent s’intercaler, petit à petit, des magasins. La période qui va de 1890 à 1940 peut être considérée comme « l’âge d’or » de la communauté juive d’Esch. Les Juifs sont particulièrement bien représentés dans les branches suivantes : textiles, confection pour hommes et dames, chaussures, cuirs et maroquinerie. À la veille de l’invasion allemande, en mai 1940, on compte 87 maisons de commerce juives, dont la plupart dans la rue de l’Alzette et la rue du Brill.

Le jour de Yom Kippour (Jour du Grand Pardon, principale fête du calendrier juif), la moitié des magasins de la rue de l’Alzette avait porte close. Les Eschois le savaient et avaient pris l’habitude de ne pas faire leurs achats ce jour-là.

Patriotes sincères, ils se croyaient éternellement à l’abri, protégés par la neutralité du Grand-Duché, qu’ils considéraient comme un rempart inexpugnable. Cachés dans leurs cocons, les Juifs d'origine luxembourgeoise ne se rendaient pas compte du danger d'une montée du nazisme.


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